Le 2 octobre 1958, la Guinée dit non au référendum et arracha son indépendance
Le 2 octobre 1958, la Guinée devint le premier pays francophone à accéder à l’indépendance, après avoir refusé le référendum proposé par la France. Sous la direction d’Ahmed Sékou Touré, un révolutionnaire et fervent panafricaniste, la Guinée affirma son droit à la dignité et à la liberté. Sékou Touré, dans un discours marquant, déclara que « nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage », une position qui provoqua l’ire du président français Charles de Gaulle.
L’indépendance guinéenne a eu un prix élevé. Dans les années 1970, la France chercha à déstabiliser l’économie guinéenne en lançant l’opération Persil, consistant à introduire de faux billets sur le marché guinéen. Malgré ces difficultés, la Guinée est restée l’un des rares pays africains à ne pas utiliser le franc CFA, symbole de son rejet du colonialisme économique.
En dépit des défis, la Guinée est un pays riche en ressources naturelles, notamment la plus grande réserve de bauxite au monde, ainsi que de l’or, du diamant et potentiellement du pétrole. Si ces ressources sont bien exploitées, le pays pourrait se développer à l’échelle nationale et internationale.
Aujourd’hui, la Guinée incarne un symbole de résistance et d’espoir pour l’Afrique. Son avenir repose désormais sur sa jeunesse, appelée à continuer l’héritage de dignité et de liberté laissé par les pères fondateurs comme Ahmed Sékou Touré.