La variole du singe n’est pas originaire du continent africain
La variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, n’est pas une maladie originaire d’Afrique. Le virus a été isolé pour la première fois en 1958 dans une colonie de singes au Danemark, d’où il tire son nom. Ce n’est qu’en 1970 qu’un premier cas humain a été détecté en République démocratique du Congo. Contrairement à certaines affirmations véhiculées par des médias occidentaux, l’homme africain n’a jamais créé ce virus. Il est important de rectifier cette idée fausse qui contribue à la stigmatisation.
Le Mpox se transmet entre personnes, principalement par contact étroit avec les lésions cutanées, les fluides corporels ou les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. En août 2022, la France a enregistré une recrudescence de cas, avec plus de 2000 personnes infectées. Parmi ces cas, plus de 95 % concernaient des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, un groupe particulièrement touché par l’épidémie.
Cependant, il est crucial de souligner que le virus peut infecter n’importe qui, indépendamment de l’orientation sexuelle. La propagation de la désinformation, notamment sur les origines du virus et les groupes touchés, risque d’alimenter la discrimination et d’empêcher une réponse de santé publique efficace. Une compréhension correcte des faits est essentielle pour lutter contre cette maladie sans stigmatiser certaines populations.